Salut bô frêne
Abattre un arbre sans pleurer
Nous voici rendu mi-mars, Christian et moi-même au milieu d'une semaine de chantier chez Julien (tout un tas de chantier dans cette famille!). Louchant sur la météo prometteuse, la décision est prise d'aller une journée à Ambert pour abattre le gros frêne derrière la maison, rien que ça!
Il faut deux heures pour y aller, ça sent l'essence à plein nez dans la voiture... Mais nous voici enfin arrivés sous un temps .. pas si ensoleillé.
Christian commence par installer rapidos un tableau électrique et une platine dans la grange (ça c'est une autre histoire, mais elle est un peu tombée à l'eau, je vous en parlerai plus tard), tandis que je fais de la place autour de l'arbre pour faciliter le travail de la tronçonneuse et avoir une bonne vision du pourtour du tronc.
Quelques découvertes d'un autre temps dans le vieux placard qui accueille le tableau électrique :
Ensuite, il faut dégager l'espace où l'arbre va tomber... Notre bûcheron aguerri tronçonne les arbres et arbustes dans la trajectoire prévue de la chute du frêne. Pendant ce temps, je m'active comme une fourmi pour dégager au fur et à mesure tout ce qu'il coupe, en triant un peu au passage selon la taille et le diamètre.
Puis il faut couper au moins une grosse branche qui risquait d'abimer le toit de la grange tombant avec l'arbre. Tout en haut de l'échelle, Cricri tronçonne une, puis deux, puis trois branches. Ca permet aussi d'enlever du poids d'un coté, et favoriser ainsi la chute vers le champ.
Enfin, voici venue la grosse tronco, affutée et parée...
C'est parti pour la charnière, puis la découpe finale.
"T'es sûr que y'a personne derrière ?" me demande-t-il
Un gros craquement et deux secondes plus tard, le magnifique est tombé... Je lui rendrai hommage en utilisant son bois, promis.
Et maintenant, c'est pas tout, mais il faut encore débiter toutes les branches, pas une mince affaire ça!
